Lignes directrices actuelles

La TraverScène est une compagnie de spectacle vivant créée en 2006 à l’initiative de Julien Daillère.

Depuis janvier 2018 et la création de son premier « solo coopératif » Cambodge, Se souvenir des images à Anis Gras, le lieu de l’autre, Julien Daillère ouvre de nouvelles pistes d’exploration qui tissent aujourd’hui des fils conducteurs entre les différentes actions portées par la compagnie : spectacle, ateliers et programmes de recherche en lien avec La Marge Heureuse.

La tendresse… comme point de départ dans le lien au public. Ressentir le monde ensemble, ce qui nous en parvient, dans une volontaire porosité. S’accompagner comme ça un moment.

Solos coopératifs en lieux insolites… pour mêler création spontanée, variations in situ et coopération avec le public dans la réalisation de certains effets scéniques. C’est le terrain d’expérience sur lequel a notamment été conçu C’est bon. E ok. Rendben. This is just a story, spectacle multilingue créé en octobre 2018, en tournée dans le cadre de la Saison France-Roumanie 2019. Je t’aime effondrement poursuit cette recherche dans le contexte particulier de la crise sanitaire de 2020, et entre au répertoire de la compagnie pour les spectacles actuellement en diffusion.

Des propositions éphémères, en rebond par rapport à une exposition d’art visuel, une visite de chantier, l’histoire d’un lieu… ponctuent chaque saison et offrent des temps d’exploration qui nourrissent le travail sur de prochains spectacles de répertoire.

Hybrider présentiel et distanciel, en multicanal… pour un théâtre plus résilient et ouvert sur la diversité des publics, et donc des usages. Les recherches autour du canal « téléphone », amorcées au printemps 2020, se poursuivent. Elles sont à l’origine d’une démarche en multicanal, destinée à rendre accessible chaque temps de représentation, simultanément, via différents canaux, qu’ils soient présentiels (coprésence en salle, derrière une vitrine, ou observation de loin) ou distanciels (via l’audio du téléphone, l’audiovisuel des réseaux sociaux, le textuel des applications smartphone, la radio, etc.). Les téléperformances, par exemple, en sont un bon exemple. Cette démarche a inspiré l’idée d’une recherche collective portée en parallèle par La Marge Heureuse.

La langue… étrangère, à l’opacité féconde, familière autrement : le rythme, la musique, mais pas seulement ; autour de la formation même du son dans le corps, l’endroit d’où ça parle différent. Chercher aussi la voix de l’humain qui parle animal, de l’animal qui parle humain.

Historique

Première création théâtrale, Les contes de la petite fille moche ont tourné pendant huit ans. Écrit et interprété par Julien Daillère, mis en scène par Patricia Koseleff, c’est ce qui a donné son premier élan à la compagnie. En parallèle, il y eut Je ne suis pas ta chose, puis Pont de Vernon, impressions dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste 2013. La pièce de théâtre Hänsel & Gretel – La faim de l’histoire est arrivée comme l’aboutissement d’une recherche sur l’enfance, écrite et mise en scène par Julien Daillère, créée en coproduction avec la MAC de Créteil, la Factory, la Comédie de Picardie et notamment avec le soutien de la DRAC IDF.
En 2015, avec l’écriture de Suis-je donc…? et ses mises en lectures, Julien Daillère oriente la compagnie dans une direction plus contemporaine sur la musicalité de l’écriture.

Début 2015, Julien Daillère commence à travailler avec Linda Dušková dont la recherche doctorale au sein du programme SACRe au CNSAD est consacrée à l’image. Elle présente un de ses courts textes au festival Mange ta grenouille de Prague, puis ils partagent un temps de recherche pratique sur la musicalité d’une langue inconnue et la direction d’acteur par l’image à l’Université des Arts de Târgu Mures, Roumanie. De début 2016 à fin 2017, Linda Dušková est accueillie dans la compagnie comme metteure en scène associée pour poursuivre son travail sur Tue, hais quelqu’un de bien et mettre en scène une version théâtrale de Suis-je donc…? en 2017. Quelques mois plus tard, Julien Daillère crée Cambodge, Se souvenir des images à Anis Gras, le lieu de l’autre, amorce de ce qui deviendra la forme du solo coopératif.

Le spectacle bilingue C’est bon. E ok. Rendben. This is just a story, qui tourne notamment lors de la Saison France-Roumanie 2019, et la performance de rue Secretele dragostei… 2 lei! sont créés en 2018 à Cluj Napoca, en Roumanie, respectivement à la Fabrica de Pensule et pour le festival Jazz in the Street.

En parallèle de propositions ponctuelles pour l’Institut Français de Cluj Napoca, l’Hôtel Fontfreyde – centre photographique de Clermont-Ferrand ou le chantier de la médiathèque de Pont-du-Château, la création du spectacle Je t’aime effondrement trouve finalement son aboutissement avec quelques représentations entre deux confinements, à La Goguette de Clermont-Ferrand.

Pour le prochain solo coopératif, Love is in the air, Julien Daillère sera en résidence de création à Anis Gras, le lieu de l’autre en 2021.

Équipe

Julien Daillère, responsable artistique

Auteur, comédien, metteur en scène, docteur en arts du spectacle.

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Travaillent ou ont travaillé récemment avec La TraverScène :

Joe Cave / musicien et créateur sonore
Suis-je donc…?

Mathieu Courtaillier / créateur lumière, vidéo et scénographie
Suis-je donc…?

Juline Darde Gervais / scénographe
Tue, hais quelqu’un de bien / Suis-je donc…?

Linda Duskova / metteur en scène
Tue, hais quelqu’un de bien / Suis-je donc…?

Simon Fritschi / créateur lumière
Tue, hais quelqu’un de bien

Lara Hirzel / scénographe
Tue, hais quelqu’un de bien

Grégoire de Lafond / créateur lumière
Tue, hais quelqu’un de bien

David Lelièvre / comédien
Tue, hais quelqu’un de bien

Frédéric Pickering / régisseur images
Tue, hais quelqu’un de bien

Mayya Sanbar / comédienne
Tue, hais quelqu’un de bien

Benjamin Trouche / contenu en ligne
Je t’aime effondrement / Love is in the air