Programme « Avoir Lieu »

Prochain RDV :
Samedi 04 novembre 2023

à 15:00 à la Cour des Trois Coquins, Clermont-Ferrand (63)
Restitution-spectacle du Labo#4
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Recherche et expérimentation sur 2 axes, concernant le spectacle vivant et le mode de partage des arts en général :

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1/ les dispositifs d’accueil public en présentiel covid-compatibles

2/ les formes hybrides présentiel/distanciel, en multicanal et interactives

Nos actions :

La mutation des modes de partage des arts avec un public, précipitée par la crise sanitaire de 2020, correspond à un changement profond de paradigme qui avait déjà commencé. Certaines pratiques à la marge, en avance sur la prise en compte concrète des défis qui se précisent aujourd’hui, se sont montrées plus à même de poursuivre leur travail, parce que les équipes travaillaient déjà sur des formes compatibles avec les obstacles posés par la crise sanitaire, ou bien parce qu’elle ont su rapidement s’adapter aux nouvelles contraintes. Toutes ces initiatives sont précieuses, parce qu’elles continuent de proposer et d’envisager du possible, et parce qu’elles constituent aussi une source d’inspiration vivifiante pour la continuité du partage des arts à plus long terme, favorisant à la fois la diversité des formes artistiques créées et celle de publics aux sensibilités et aux usages différents. Elles sont aussi le témoignage d’un vécu collectif. À ces deux titres, elles constituent un patrimoine vivant à préserver, à transmettre et à faire fructifier.

Le programme « Avoir Lieu » de La Marge Heureuse visa à faire connaître ces initiatives, à encourager la poursuite de ces recherches et expérimentations, et à permettre à plus d’équipes artistiques, techniques, de médiation et de communication, et d’universitaires, de se rassembler, aussi avec le grand public, pour s’en saisir collectivement et en inventer d’autres ensemble.

Notre programme vise à travailler sur :

1/ des dispositifs d’accueil public covid-compatibles en présentiel (ou coprésence), conçus par rapport aux contraintes sanitaires (jauges réduites, distanciation, aération, limitation de l’aérosolisation et des contacts, port du masque…). Il s’agit d’identifier des dispositifs déjà mis en place (spectacles en vitrines, concerts drive avec spectateurs en voiture, criées en bas d’immeubles, défilés en rue fermée avec public au balcon…) et d’en inventer de nouveaux. Leur mise en place n’est pas encore évidente et nécessite à chaque fois de nouvelles négociations avec les autorités, des montages contractuels particuliers ou bien des actions précaires sans autorisations : comment faciliter ces procédures à l’avenir ?
Nous souhaitons explorer collectivement différents dispositifs de représentation qui rebondiront de manière constructive sur ces contraintes, et dont les modalités pourraient ensuite être chartées et proposées aux autorités pour être officiellement validées comme compatibles avec de telles crises (et constituer une sorte de catalogue / boîte à outils utilisable immédiatement en cas de nouvelle crise).

2/ le développement d’œuvres scéniques (hybrides présentiel/distanciel), en multicanal, interactives, des œuvres polymorphes accessibles simultanément via différents canaux : dans un même espace physique (coprésence proche ou éloignée, fixe ou mobile, directe ou à travers une façade vitrée, etc.) et en distanciel (via vidéo live, applications, réseaux sociaux, audio du téléphone, plateformes de jeux vidéo, radio/webradio, web-based live performances, etc.). L’objectif est de renforcer la résilience de ces œuvres, tout en rassemblant des publics aux usages différents (notamment les jeunes), les personnes en situation de handicap ou éloignées géographiquement, en interaction réelle avec eux. Une attention particulière sera donnée aux solutions low-tech (raisons économiques et écologiques), aux interfaces low code ou no code, et aux solutions techniques permettant de s’affranchir le plus possible des géants du web.

La poursuite de ces objectifs cherchera aussi à prendre en compte des contraintes liées à l’impact environnemental et social, l’accessibilité technique et économique des pratiques, les compétences requises :

 

  • faire un état des lieux des pratiques artistiques et de la recherche  concernant les formes de création et de médiation liées aux deux axes de notre recherche,

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  • engager la réflexion collective et l’expérimentation pratique au sein de groupes tripartites (personnes issues d’équipes artistiques et techniques, de médiation et communication, de la recherche universitaire),

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  • produire et documenter des processus de création aboutissant à des formes et dispositifs innovants,

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  • susciter l’intérêt et une implication concrète du grand public dans la création de ces formes alternatives,

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  • essaimer ces résultats auprès des professionnels du spectacle vivant, des universitaires et du grand public pour encourager le développement de ces pratiques innovantes.

Les résultats de nos actions :

  • mise à disposition gratuite d’un ensemble de ressources (actes de journées d’études, base de données, outils concrets) principalement à l’attention des équipes artistiques et techniques, et aussi du grand public,

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  • contribution à l’émergence d’un vocabulaire commun découlant de ces nouvelles pratiques afin de faciliter les échanges pour les professionnels du spectacle vivant avec les institutions, les universitaires et le grand public,

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  • proposition de chartes aux autorités pour des dispositifs d’accueil public en présentiel et de pratiques artistiques compatibles avec la circulation d’un virus respiratoire (chartes, évaluation des risques) pour faciliter l’organisation de spectacles en cas de crise sanitaire,

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  • création d’un réseau pérenne entre les différents acteurs du programme pour poursuivre ces actions sur le long terme, aussi en lien avec d’autres réseaux au niveau national et européen.

Le programme « Avoir Lieu » a été initié en octobre 2020.

Quelques actions de préfiguration ont été mises en place par nos partenaires en 2021.

En 2022, nous avons mis en place, conjointement avec l’Université Paris 8, des Journées d’Études sur nos axes de recherche, puis 3 sessions de Labos : 2 dans le Puy-de Dôme et 1 dans le Val-de-Marne et le 14ème arr. de Paris.

Certaines actions, liées au développement en cours de ce site Internet et à d’autres moyens de communication, permettront de rassembler des personnes intéressées par nos axes de recherche, depuis d’autres territoires, sur des actions plus larges. Il s’agit notamment d’une collecte destinée à recenser et partager des initiatives correspondant à nos deux axes de travail.

Ces dernières pistes de travail, sur la diffusion de nos résultats de recherche, constituent l’essentiel de nos actions à venir, en 2023 et 2024 (infos à venir).

Nos deux axes de recherche et d’expérimentation se déploient autour des types d’actions suivants :

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  • la collecte et la mise en commun d’informations relatives à des propositions artistiques et techniques liées à nos deux axes de recherche et d’expérimentation. Une base de données permettra ensuite l’accès libre et gratuit à ces différents éléments. Cette collecte se fera par la mise en ligne et la diffusion d’un formulaire à compléter.

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  • la réflexion collective par des interactions en ligne mais aussi la mise en commun d’actualités, l’organisation de journées d’études en lien avec le milieu universitaire, ou encore de rencontres publiques et tables-rondes donnant la paroles à des personnes partageant leur savoir, leurs compétences et leurs expériences au sujet des avancées concernant nos deux axes de recherche.

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  • l’organisation et la coordination de recherches pratiques en groupes tripartites : des labos comprenant des professionnel.le.s des domaines artistiques/techniques, médiation/communication et universitaires. En parallèle, nous avons la volonté de mettre en place des échanges avec d’autres groupes indépendants qui travaillent sur des pistes communes.

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  • la remontée des résultats de nos actions vers les autorités pour influencer les politiques culturelles en matière de prévention des risques sanitaires dans le secteur culturel, avec par exemple la validation officielle de certains dispositifs d’accueil public en présentiel « covid-compatible », c’est-à-dire considérés comme réduisant suffisamment le risque de transmission d’un virus respiratoire pour pouvoir être autorisés en cas de crise sanitaire similaire.

 

  • la diffusion de nos résultats et l’essaimage des pratiques explorées  pour inspirer et outiller les équipes artistiques et les lieux culturels intéressés par les formes alternatives de spectacle vivant nées de la crise sanitaire, dans ce qu’elles proposent en matière de renouvellement des esthétiques, d’accessibilité et d’attractivité pour des publics qui ne fréquentent pas les lieux culturels habituels.

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Mer 12 et Jeu 13 janvier 2022

Uniquement en visioconférence

Journées d’études : Avoir lieu – Formes alternatives de spectacle vivant avant, pendant et après la crise sanitaire: quel patrimoine ? Quelles résonances ?
Journées d’études, Université Paris 8, EA 1573 Scènes du monde – La Marge Heureuse

Les propositions d’intervention pourront s’inscrire dans les axes suivants :

  • Les pratiques et dispositifs de représentation qui ont modifié le rapport scène-salle classique dans l’histoire (théâtrophone, théâtre d’appartement, théâtre radiophonique, etc.)
  • Les pratiques et dispositifs de représentation en présentiel, compatibles avec le risque sanitaire (performances en vitrine, drive in, criées publiques, déambulations, spectacles à la porte/au balcon/à la fenêtre, etc.)
  • Les pratiques et dispositifs de représentation en distanciel ou hybrides (canaux communicationnels numériques ou non-numériques, en multicanal, interactifs) ; formats accessibles pour les publics et pour les équipes artistiques et techniques qui souhaitent se les approprier.

Les formats attendus sont multiples : contribution sous forme d’une intervention/communication sur un sujet ou expérience précis.e, tables rondes faisant dialoguer artistes, universitaires, équipes de médiation, communication, etc.

Programme des Journées d’études : en PDF ici.

Ces Journées d’études, initialement prévues en verision hybride présentiel/distanciel à l’Université Paris 8 et à Anis Gras – Le lieu de l’Autre, ont eu lieu uniquement par visioconférence. Un podcast, accompagné de certaines présentations PDF liées aux interventions, est en ligne ici.

Infos : contact@lamargeheureuse.com

Du lun 24 au sam 29/01/2022 pour le Puy-de-Dôme :

à : 10 rue Fontgiève (ancien Petit Vélo) (63)

à : ZAOUM’ Espace d’artistes (63)

Du lun 28/02 au sam 05/03/2022 pour le Val-de-Marne et Paris 14 :

à : Anis Gras, le Lieu de l’Autre, Arcueil (94)

à : La Générale, Paris (75014)

Du lun 31/10 au sam 05/11/2022 pour le Puy-de-Dôme :

à : Le Lieu Dit, Clermont-F (63)

à : La Cour des Trois Coquins, Clermont-F (63)

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LES LABOS : réflexion collective / expérimentation / mise en pratique en public / documentation

 

Public :

J1 : ouvert à tout le monde (infos pratiques à venir)

J2 à J5 : limité à un groupe restreint (lien ci-dessous pour participer)

  • membres d’équipes artistiques professionnels ou artistes indépendant.e.s
  • membres d’équipe de médiation / communication
  • universitaires (étudiant.e.s, professeur.e.s)
  • élèves de conservatoires, notamment en partenariat avec le CRR E. Chabrier à Clermont-Ferrand et les conservatoires du Grand-Orly Seine Bièvre

J6 : ouvert à tout le monde (restitution des résultats sous forme de spectacle)

 

Déroulement :

Chaque session de laboratoire est conçue sur le même modèle :

J1 / Lundi : mise en place d’une session de réflexion collective (en groupe entier, à Clermont-Ferrand et en Île-de-France, ouvert à toute personne intéressée). Session initiées par l’intervention (accessible à un large public, en présentiel et si possible en visioconférence) d’une personnalité experte sur les aspects techniques d’un canal communicationnel en particulier, présentiel ou distanciel (au sujet d’une plateforme de visioconférence, de conférence téléphonique ou de jeu vidéo, sur les risques de contamination d’un virus respiratoire par circulation d’air, etc.). Chaque session de travail se poursuit par une séance de réflexion collective destinée à identifier un nombre limité de pistes d’expérimentation.

J2 à J5 / Du lundi au vendredi : séparation du groupe de travail en plusieurs sous-groupes tripartites (équipes artistiques et techniques, équipes médiation et communication d’organisations culturelles, universitaires) ayant chacun pour mission de travailler sur une des pistes d’expérimentation identifées collectivement. Chaque sous-groupe est accueilli en résidence par un lieu partenaire pour une recherche associant expérimentation et documentation.

J6 / Samedi : restitution sous forme de spectacle pour un partage avec le public, collecte de retours d’expérience, améliorations suggérées et nouvelles pistes d’expérimentation pour la suite (ce temps de restitution et d’échange pourra avoir lieu le vendredi soir pour les groupes accueillis dans des lieux fermés le samedi).

2023-2024

Partage des résultats du programme « Avoir Lieu » 2022 sous la forme de différentes actions et documentations (infos à venir).

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Voici quelques unes des valeurs, rédigées principaement courant 2020, que nous souhaitons porter à travers ce programme :

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  • nous considérons comme essentielle la possibilité d’un partage en coprésence des œuvres, et que même des œuvres entièrement conçues pour un partage distant pourraient s’enrichir de l’invention de versions accessibles via la coprésence (peut-on parler de canal présentiel ou « coprésentiel » ?) ;

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  • nous souhaitons développer le concept de « distanciel frustrant », c’est-à-dire un distanciel non-addictif, non-exclusif, qui satisfait dans l’instant, mais qui donne envie aux gens de se retrouver plus tard « en vrai », en salle ou ailleurs, pour se rencontrer et échanger. Nous voyons là un enjeu sociétal fort et l’occasion de mettre en place une démarche critique et active face à la numérisation croissante des pratiques culturelles.

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  • s’il est question de virage, nous préférons penser en termes de « virage distanciel » plutôt que de « virage numérique », parce que les canaux distanciels non-numériques (entendons ici « hors Internet ») du point de vue usager, comme l’audio du téléphone ou les ondes radio, offrent non seulement d’autres possibilités de création mais sont bien souvent plus accessibles au plus grand nombre. La crise sanitaire a renforcé la perception d’une réelle fracture numérique inhérente aux capacités de chacun.e à acheter certains équipements, à les utiliser ou à accéder à l’infrastructure qui leur est nécessaire ;

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  • l’hybridation est une réalité concrète aussi bien dans le tissage des différentes disciplines artistiques au sein des œuvres qu’entre les compétences d’équipes autrefois pensées comme opérant dans des domaines distincts : les outils des équipes de médiation et de communication deviennent des outils de création. Les lieux culturels pourraient être amenés à repenser leur manière d’accueillir les équipes artistiques et techniques à travers la mobilisation de leurs personnels autour du partage de ces nouvelles formes avec le public. L’équipe de médiation aura-t-elle la charge d’une « régie plateau virtuelle » ? Cela pose des questions de formation, de fiches de postes, de disponibilité.

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  • la retransmission audiovisuelle des spectacles, concerts, expositions est trop souvent un pis-aller, elle n’est pas une alternative enviable pour l’avenir du partage des arts lorsqu’elle ne s’inscrit pas véritablement dans une démarche artistique concertée. D’une part, l’encouragement des pouvoirs publics à la captation audiovisuelle, au-delà du coût des subventions qui lui sont allouées, a eu un impact non négligeable sur l’imaginaire des équipes artistiques et techniques quant à la manière de se relever de cette crise. D’autre part, on pourrait se demander pourquoi des programmateur.ice.s professionnel.le.s de spectacle vivant auraient véritablement besoin de plus qu’une captation en plan large avec une qualité de son et de vidéo correcte, ainsi qu’il est possible d’en faire aujourd’hui avec une caméra amateure ou un smartphone ? Des fonds alloués au développement de formes également accessibles via un usage créatif du son et de la vidéo ne seraient-ils pas plus utiles ? Quid des publics qui découvrent le spectacle vivant à travers de simple captations audiovisuelles (d’autant plus lors de tournages sans public) et qui ne peuvent pas faire appel à leur expérience spectatorielle passée, en salle, pour prendre conscience de ce qui ne leur est pas transmis ? Qui des effets de marque, de la large captation de public par des lieux et artistes de renommée ? Peut-on réfléchir à une limitation volontaire des jauges virtuelles et à des modalités d’encadrement pour limiter les risques de substitution à la coprésence (notamment du fait d’un effet d’aubaine en matière de logistique et de coût pour les prescipteurs en lien avec certains publics) ?

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  • nous souhaitons encourager le développement de pratiques low-tech, ou bien low code voire no code, faisant usage de l’existant avec créativité. L’objectif est ici de limiter la fracture technologique qui renforce les inégalités de moyens et d’accès aussi bien pour les équipes artistiques et techniques que pour les lieux culturels et les publics ;

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  • nous pensons que cette mutation des modes de partage des arts avec le public peut aussi être l’occasion de travailler sur des pratiques pertinentes face à la nécessité d’une redirection écologique dans notre secteur d’activité. Sans nous donner l’illusion d’une possibilité d’impact zéro, nous sommes convaincus que de nombreux leviers existent et notamment qu’un développement du distanciel non-numérique, ou d’un numérique moins gourmand, pourraient participer à l’effort collectif qui s’impose.

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  • quand il s’agit de penser notre marge de manœuvre face au contexte sanitaire, nous pensons essentiel de recourir nous-mêmes à l’information scientifique disponible et de définir nos réflexions et nos actions à la fois par rapport à : la loi, l’éthique et le bon sens. Les décisions légales, qu’il s’agisse des interdictions ou des autorisations, peuvent et doivent être interprétées, des marges de tolérance doivent parfois être identifiées et saisies, des précautions supplémentaires doivent parfois les accompagner ;

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  • nous laissons ici un peu de marge pour la rédaction d’autres points à l’avenir.

Ces appels à candidatures sont désormais clos pour les Labos, en attendant la mise en place de prochaines sessions. Nous contacter si intérêt.

Par la rédaction de ces appels, nous avons souhaité lancer des pistes pour permettre aux personnes intéressées de se joindre à nous, selon différents modes d’engagement. Si vous avez l’idée d’autres formes de participation, n’hésitez pas à nous en faire part sur contact@lamargeheureuse.com

Appel aux artistes et technicien.ne.s (spectacle vivant, arts visuels, cinéma, jeux vidéo, etc.)

Pour ce programme de recherche, nous proposons aux artistes et technicien.ne.s du spectacle vivant, des arts visuels, du cinéma, etc. de nous rejoindre pour, a minima :

  • se manifester pour faire connaître leurs propres avancées sur (axe 1) des dispositifs d’accueil public covid-compatibles ayant donné lieu à un partage en présentiel, ou ayant été imaginés dans cet objectif, et/ou (axe 2) sur des formes de spectacle vivant hybrides présentiel/distanciel, multicanal, et si possible interactives (un document à compléter, en cours de rédaction, sera l’outil de cette collecte, au sujet de laquelle vous pouvez d’ores et déjà nous contacter),
  • assister à des conférences donnant la parole à des personnes partageant leur savoir, leurs compétences et leurs expériences au sujet des avancées concernant nos deux axes de recherche (virus et circulation d’air, liens avec le jeu vidéo, etc.), accessibles en présentiel et en distanciel, au premier jour des sessions de labo.

Nous recherchons également des artistes et technicien.ne.s (écriture, jeu, scénographie, muséographie, mise en scène, costume, son, éclairage, architecture, vidéo, réalisation, peinture, sculpture, design, programmation informatique, etc.) qui ont mis en place ou imaginé :

  • des dispositifs spécifiques d’accueil public en présentiel pour organiser des spectacles, expositions, concerts… malgré les contraintes sanitaires (ex : concerts avec public en voiture, criées dans des cours d’immeubles, etc.)
  • des temps de représentation/visite/partage en multicanal, et donc accessibles SIMULTANÉMENT via DIFFÉRENTS CANAUX (au moins 2 : présentiel, live sur réseau social, web-based performance, audio du téléphone, webradio, etc.) avec une volonté de travailler sur l’INTERACTIVITÉ.

Nous sélectionnerons les membres d’un groupe de recherche pratique qui seront invités à :

  • participer à nos labos, des sessions de travail collectives (à Clermont-Ferrand et dans le Val-de-Marne / Paris 14 début 2022) pour
  • travailler en résidence dans un lieu d’accueil afin de mener des expérimentations autour d’une piste d’expérimentation identifiée/inventée avec le groupe (travail rémunéré),
  • partager/expérimenter avec le public et les autres membres du groupe lors d’une restitution sous forme de spectacle, en multicanal et interactive, à la fin du temps de travail.

Contact : contact@lamargeheureuse.com

Appel aux structures accueillant du public ou des artistes auprès de leurs usagers (salles de spectacle, musées, médiathèques, ehpad, milieu hospitalier, etc.)

APPEL À CANDIDATURES en cours jusqu’au 19 février 2022 (hors artistes) pour participer au 2ème Labo « Avoir Lieu » en Val-de-Marne/Paris – ICI.

Les liens possibles entre ce programme de recherche et une structure culturelle accueillant du public sont les suivants :

1/ en lien avec les sessions de labo à Clermont-Ferrand et dans le Val-de-Marne / Paris 14 début 2022 :

  • assister à (accueillir?) des conférences donnant la parole à des personnes partageant leur savoir, leurs compétences et leurs expériences au sujet des avancées concernant nos deux axes de recherche (virus et circulation d’air, liens avec le jeu vidéo, etc.), accessibles en local et distant, en amont des sessions de travail en labo,
  • participer à des sessions de travail collectives en mode labo, aux côtés des équipes artistiques et techniques,
  • accueillir une équipe artistique et technique en résidence lors d’une session de labo pour lui permettre d’expérimenter sur une piste de dispositif identifiée/inventée avec le groupe de recherche (mise à disposition d’espace, budget de résidence, partage avec le public en fin de travail).

2/ en lien avec la collecte de pratiques, relayer auprès de nous des initiatives repérées concernant :

  • des dispositifs d’accueil public covid-compatibles en présentiel ayant donné lieu à une représentation ou ayant été proposés dans cet objectif
  • des formes de spectacle vivant hybrides présentiel/distanciel, multicanal, interactives

3/ en lien avec notre objectif stratégique :

  • faire connaître la démarche de ce groupe de recherche dans vos réseaux
  • soutenir la proposition, en fin de travail du groupe, de dispositifs « covid-compatibles » chartés pour remontée au niveau des autorités
  • Promouvoir un mode de soutien à la création adapté à la situation de crise, qui met en avant la nécessaire expérimentation en temps de crise, plutôt que de conditionner l’adaptation des pratiques artistiques selon des dispositifs qui n’en favorisent pas l’évolution (captation audiovisuelle, etc.)

Contact : contact@lamargeheureuse.com

Appel aux organismes pouvant contribuer au financement de notre action

Les liens possibles entre ce programme de recherche et un organisme pouvant aider à son financement sont les suivants :

1/ en lien avec les sessions de labo à Clermont-Ferrand et dans le Val-de-Marne / Paris 14 en 2022 :

  • financer l’intervention d’experts lors de conférences (virus et circulation d’air, liens entre spectacle vivant et jeux vidéos, etc.), accessibles en local et distant, en amont des sessions de travail pratique en mode labo
  • financer l’accueil d’une équipe artistique et technique pour travailler en expérimentant sur une piste de dispositif identifiée/inventée avec le groupe de recherche (mise à disposition d’espace, budget de résidence, partage avec le public en fin de travail)

2/ en lien avec la collecte de pratiques,

  • financer le travail de recherche d’étudiant.e.s en master/doctorat et/ou d’un laboratoire universitaire sur des initiatives repérées concernant des dispositifs d’accueil public covid-compatibles en présentiel, ou des formes de spectacle vivant hybrides présentiel/distanciel, multicanal, interactives
  • financer la mise en place d’une plateforme de partage de cette collecte auprès des professionnel.le.s du spectacle vivant et du milieu universitaire

3/ en lien avec la pérennisation de cette démarche

  • financer un poste de coordination des actions de La Marge Heureuse pour permettre de rassembler, d’organiser et de communiquer au mieux

Contact : contact@lamargeheureuse.com

Appel aux organisations professionnelles

Les liens possibles entre ce programme de recherche et une organisation professionnelle sont les suivants :

1/ en lien avec les sessions de labo à Clermont-Ferrand et dans le Val-de-Marne / Paris 14 en 2022 : :

  • organiser des conférences avec experts (virus et circulation d’air, liens avec le jeu vidéo, etc.), accessibles en local et distant, en amont des sessions de travail pratique en mode labo

2/ en lien avec la collecte de pratiques, relayer auprès de nous des initiatives repérées concernant :

  • des dispositifs d’accueil public covid-compatibles en présentiel ayant donné lieu à une représentation ou ayant été proposés dans cet objectif
  • des formes de spectacle vivant hybrides présentiel/distanciel, multicanal, interactives

3/ en lien avec notre objectif stratégique :

  • faire connaître la démarche de ce groupe de recherche dans vos réseaux
  • soutenir la proposition, en fin de travail du groupe, de dispositifs « covid-compatibles » chartés pour remontée au niveau des autorités
  • Promouvoir un mode de soutien à la création adapté aux temps de crise sanitaire, qui met en avant la nécessaire expérimentation en période de crise, plutôt que de conditionner l’adaptation des pratiques artistiques selon des schémas qui ne favorisent pas leur évolution (captation audiovisuelle, etc.)

Contact : contact@lamargeheureuse.com

Les démarches liées au programme « Avoir Lieu » ont été lancées en octobre 2020.

Coproduction :

  • les actions de La Marge Heureuse sont soutenues financièrement depuis 2019 par ECARTS / Anis Gras – le lieu de l’Autre (Arcueil, 94) ;
  • La TraverScène, compagnie de spectacle vivant à l’origine de nos actions de recherche sur les liens entre marges et centres à travers les arts de la scène, a été moteur dans la création de l’association La Marge Heureuse. Coproduction et co-organisation des actions recourant notamment à l’emploi d’intermittent·es du spectacle ;

Soutiens institutionnels et lien avec d’autres programmes :

  • DRAC Auvergne Rhône-Alpes : soutien financier pour les Labos #1 et #3 dans le Puy-de-Dôme en 2022.
  • Association Clermont-Ferrand Massif Central 2028 : soutien à l’étude, dans le cadre de la candidature comme Capitale Européenne de la Culture.
  • InterSTICES : acteur associatif intervenant pour le compte de l’ARS, de la DRAC et de la Région en Auvergne Rhône-Alpes sur des missions de coordination et d’animation du programme régional Culture et Santé : participation à la dynamique du groupe de recherche, aide l’expérimentation au sein de ces établissements de santé, communication auprès du réseau. Une demande de soutien financier est envisageable.
  • Clermont Innovation Week / Clermont Auvergne Métropole (63) : soutien financier à une journée de sensibilisation organisée dans le cadre de cet événement le 07 avril 2022 à La Cour des Trois Coquins de Clermont-Ferrand.
  • Jury des Réalisations Particulières / Conseil départemental du Val-de-Marne (94) : soutien financier pour le Labo #2 en mars 2022.

Partenaires universitaires :

  • UR Scènes du monde, Université Paris 8 : avec plusieurs membres de l’équipe, en particulier Nathalie Coutelet, enseignante chercheuse (MCF HDR) et Giuseppe Burighel, docteur et chercheur associé, pour l’organisation des journées d’études et d’ateliers collaboratifs artistes/chercheurs dans le cadre des sessions de labo ;
  • Labo ACTé, Université Clermont-Auvergne : avec notamment Raphaël Blanchier, Maître de conférences en anthropologie de la danse, rattaché à l’UFR STAPS et au laboratoire, pour différents aspects du projet, tels que la documentation ethnographique des processus de recherche artistique et d’interaction médiée ;
  • d’autres partenariats sont en cours d’élaboration avec le milieu universitaire ;

Lieux Puy-de-Dôme :

  • La Cour des Trois Coquins / Ville de Clermont-Ferrand (63) : accueil des journées de sensibilisation et présentation du programe « Avoir Lieu » en octobre 2021 et en avril 2022, avec un soutien financier en 2021. Accueil d’un groupe de travail lors du Labo #3 de novembre 2022 ;
  • Le Lieu Dit / Ville de Clermont-Ferrand (63) : accueil de groupes travail lors des Labos #1 et #2, avec un soutien financier ;
  • le collectif ZAOUM’ Espace d’artistes, parmi lesquels un psychiatre hospitalier et des artistes intervenant régulièrement en milieu hospitalier, accompagnent cette recherche : dispositifs, espaces, habitus hospitalier, effets (thérapeutiques ?) de surcroît… afin que chacun trouve sa (juste) place et que s’opère le partage avec l’autre : patients, équipes soignantes, artistes. Accueil d’un groupe de travail lors du Labo #1 en janvier en 2022.

Lieux Val-de-Marne / Paris :

  • Anis Gras – le Lieu de l’Autre (Arcueil, 94) : accueil d’actions de préfiguration (table-ronde, ateliers) en 2021 et de deux groupes de travail pour le Labo #2 en mars 2022 (aussi via L’Autre Lieu – Enseigne artistique et l’Ehpad Cousin de Méricourt) avec un soutien financier ;
  • La Générale (75014) : accueil d’un groupe de travail pour le Labo #2 en mars 2022 ;
  • d’autres lieux culturels à venir ;

Établissements de formation et autres partenaires : 

  • le Conservatoire à Rayonnement Régional E. Chabrier (Clermont-Ferrand, 63) : accueil et soutien financier sur des étapes de travail en 2021, mêlant élèves et artistes du comité de pilotage ;
  • Le Théâtre du Pélican : accueil d’une rencontre avec un groupe d’adolescent·es autour des recherches du Programme « Avoir Lieu » afin de mieux comprendre leurs usages des réseaux sociaux et autres plateformes d’interaction, ainsi que pour penser ensemble les perspectives que cela peut ouvrir au spectacle vivant pour demain ;
  • EAT (Écrivains Associés du Théâtre) : partenariat à l’étude, pour accompagner les échanges pair à pair, organisation d’événements en lien (ex : « Question de théâtre ») et aide à la collecte concernant les écritures dramatiques correspondant à nos axes de recherche (à confirmer) ;
  • ANRAT : partenariat à l’étude notamment concernant la collecte, un relais de communication (site, newsletter, etc.) et un accompagnement à définir aux actions portées par le programme « Avoir Lieu ».
  • ITEMM / Pôle Innovation : échanges d’informations, invitation à tester l’outil OPERA (Outil Probabiliste pour l’Évaluation du Risque par Aérosols) et mise en lien avec leurs partenaires.
  • Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne : partage de leurs recherches et invitation à contribuer à l’élaboration d’une charte concernant l’organisation de manifestations culturelles en milieu naturel (protection de la faune et de la flore), participation de représentant·es de notre équipe aux ateliers-rencontres organisés en ce sens en 2021.
  • nous sommes en liens avec d’autres institutions pouvant soutenir cette action aussi bien financièrement qu’au niveau logistique et stratégique, avec des associations, organisations professionnelles et syndicats : notamment le SNMS (Syndicat National des Metteurs en Scène) et l’antenne régionale Auvergne Rhône Alpes du SYNAVI (Syndicat National des Arts Vivants) qui s’intéressent vivement à cette démarche. Contact est pris avec des partenaires plus techniques, notamment pour des interventions d’experts sur la propagation des virus respiratoires par circulation d’air en lieu clos.
  • si vous souhaitez nous accompagner, contactez-nous : contact@lamargeheureuse.com

Julien Daillère, Initiateur du programme « Avoir Lieu », auteur, comédien, metteur en scène, docteur en arts du spectacle de l’Université des Arts de Târgu-Mures (RO) en cotutelle avec CY Cergy Paris Université, responsable artistique de la compagnie La TraverScène.

Benjamin Trouche, Président de La Marge Heureuse, Directeur d’un centre scolaire en milieu hospitalier et professeur des écoles

Jade Vital Anselmo, Volontaire en Service civique à La TraverScène (de 11/2021 à 05/2022)

 

À leurs côtés, deux comités de pilotage locaux sont en place, constitué d’artistes et universitaires dont les recherches théoriques et pratiques rejoignent toutes, de manières complémentaires, certains aspects du programme « Avoir Lieu » (présentation par ordre alphabétique). Les sujets d’envergure national sont discutés collégialement. Les membres ont notamment pour tâche de sélectionner conjointement les autres artistes et techniciens qui participeront à leurs côtés aux sessions de laboratoire locales dont ils et elles assureront la coordination. Les membres participeront aussi à la rédaction des documents partagés au fil du programme et lors de son aboutissement.

 

Comité de pilotage Puy-de-Dôme  :

Céline Ahond, Artiste visuelle et performeuse. Pour son travail de performeuse à travers le téléphone.

Clotilde Amprimoz, Chorégraphe et réalisatrice, ChoréACtif ou association pour la création interdisciplinaire. Pour son analyse de l’image et du geste filmé.

Marion Arnoux, Plasticienne, chargée d’édition, coordinatrice de ZAOUM’ Espace d’artistes. Pour son expérience d’artiste interventante en milieu médicalisé et pour penser, tout au long du programme, le lien avec la publication qui suivra et dont elle assurera l’édition.

Yolande Barakrok, Scénographe, plasticienne, comédienne de théâtre, cie Les Barbaries de Barakrok. Pour son expérience sur le théâtre en vitrine et sa recherche à la croisée des chemins entre mouvement, mots, manipulation : d’objets, de marionnettes, d’espaces et d’images.

Raphaël Blanchier, Maître de conférence en anthropologie de la danse, Laboratoire ACTé (Activité, Connaissance, Transmission, éducation), Université Clermont-Auvergne. Pour une approche ethnographique des processus de création dans les arts de la scène.

Anne-Sophie Emard, Artiste plasticienne. Pour son travail sur le lien entre spectacle vivant et vidéo, notamment via le binôme qu’elle forme avec le régisseur Pierre Levchi, Dersu & Uzala, dédié aux dispositifs scéniques de l’image et de la lumière.

Pauline Vigey, Accompagnatrice de projets culturels dans les domaines du spectacle vivant et arts visuels. Pour son travail de développement sur la 1ère année de structuration du programme « Avoir Lieu » et ses interventions en cours sur nos actions de conseil à la médiation alternative.

 

Comité de pilotage Val-de-Marne / Paris  :

Giuseppe Burighel, Docteur en théâtre et danse, Équipe d’Accueil « Scènes du monde », Université Paris 8. Enseignant chercheur à l’université de Paris 8 et à l’université de Tours. Ses domaines de recherche sont l’Histoire du théâtre et de la danse, la Performance et les dramaturgies contemporaines, les discours de l’art, la culture et la civilisation italiennes.

Nathalie Coutelet, Maîtresse de conférence HDR, département Théâtre, Équipe d’Accueil « Scènes du monde », Université Paris 8. S’intéresse aux formes minorées du spectacle vivant, XIXe-XXe siècles (théâtres à côté, spectacles en marge).

Arianna F. Grossocordón, Metteuse en scène, comédienne, dir. artistique Societat Valentinas. Pour sa démarche multidisciplinaire autour des rapports entre corps physique et monde numérique, et pour son expérience en théâtre gestuel et mime, en espace public et en salle.

Mathilde Gentil, Metteuse en scène, directrice artistique GOSH Cie. Pour son travail sur l’interactivité au théâtre ; entre jeu, vidéo et performance.

Nicolas Guillemot, Comédien et photographe, collectif Pris dans les phares. Pour l’adaptation d’une pièce de théâtre d’ombre en petite forme, en tournée en milieu scolaire pendant la crise sanitaire, et pour ses installations photographiques lors de créations théâtrales.

Ervina Kotolloshi, Chercheure en études théâtrales, associée à l’IRET – Institut de Recherches en Etudes théâtrales, unité de recherche – EA 3959. Pour ses recherches sur le théâtre en lien avec les nouvelles technologies, les arts numériques et les réseaux socionumériques.

Sylvie Roques, Comédienne, chercheure associée HDR – Institut Interdisciplinaire d’Anthropologie du Contemporain – UMR 8177- (EHESS/CNRS) et enseignante (EHESS). Pour ses recherches sur l’exploration des formes scéniques performatives et la recherche-création.

Laurette Tessier, Comédienne, metteure en scène, collectif Pris dans les phares. Pour son travail sur le Culture Truck d’Anis Gras, le Lieu de l’Autre, pendant la crise sanitaire et la démarche de création annuelle in situ en lieux insolites ou dans l’espace public depuis 2015.